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Fishbach À ta merci
Variété française (27 janviér 2017/3 février, 2018)

Fishbach — À ta merci (Feb 3, 2018)

                        Fishbach — À ta merci (Feb 3, 2018)Fishbach — À ta merci (Feb 3, 2018) ★•★     Její zvláštní barva hlasu překračuje klasické akcenty Catherine Ringer, Niny Fernandez nebo Desireless. To vše ve službách popových textů bez komplexů, které privilegují různá dramatická prostředí, dokonce i ty morbidní. Píseň Mortel, která tuto skutečnost odhalila, symbolizuje tuto temnou velkolepost. Je to takový v dobrém slova smyslu crossover mezi sentimentální poezií devatenáctého století (Arthur Rimbaud, Théophile Gautier), francouzským popem 80´, Rose Laurens nebo Niagarou, jak ji známe v podání Adams Family.
★•★     La nouvelle voix de la chanson française, It’s her.
NOTES DES ÉDITEURS
★•★     Une voix singulière sur des textes travaillés et des sons rétro.Fotka uživatele Ben Tais Amundssen.
Originaire: de Charleville~Mézières, Flora
Location: Paris, France
Album release: Feb 3, 2018
Record Label: Variété française
Duration:     42:00
Tracks:
01. Ma voie lactée     3:13
02. Y crois~tu     3:59
03. Eternité     3:01
04. Un beau langage     3:45
05. Un autre que moi     3:04
06. Feu     3:36
07. On me dit tu     3:40
08. Invisible désintégration de l’univers     3:50
09. Le château     3:48
10. Mortel     3:57
11. Le meilleur de la fête     3:33
12. À ta merci     2:47
13. Dans une boîte en papier     4:30
14. Ajmal Logha (Un beau langage) [feat. Bachar Mar~Khalifé]     4:11
15. À ta merci (Live au Bataclan, 2017)     4:04    
16. Le meilleur de la fête (Live au Bataclan, 2017)     3:29
17. Feu (Live au Bataclan, 2017)     4:41
18. La babouche (Live au Bataclan, 2017)     4:33
19. Y crois~tu (Live au Bataclan, 2017)     5:34
℗ 2017 Entreprise under exclusive licence to A+LSO a division of Sony Music
À propos de : Fishbach
••      Apparue sur la scène hexagonale avec un premier maxi éponyme en 2015, la chanteuse française (Flora) Fishbach impose son timbre viscéral et son univers pop synthétique francophone héritier des années 80 avec la parution de son premier opus studio en 2017, A ta merci, porté par les titres “Y crois~tu?”, “Un autre que moi” ou “Béton mouillé”, concrétisant le parcours obstiné d’une artiste habitée.
••      Après un premier EP à la fois impressionnant et mystérieux sorti en 2015, l’Ardennaise Fishbach a pris le temps d’affiner son style et son univers afin de proposer un album des plus réjouissants. Empruntant un chemin au milieu des ombres et lumières, mais aussi entre sonorités 80’s et post~modernes, « À ta merci » est un disque notamment beau par son indépendance.
••      Elle était l’objet de presque toutes les discussions, de toutes les attentions lors des Trans Musicales 2016 avec sa création originale. Nous attentions donc tous ce fameux album synonyme de confirmation. Le résultat est un jouissif mélange de new~wave, d’électro et de pop rétrofuturiste sublimé par la voix déroutante de Fishbach (Flora de son prénom). Une voix puissante mêlée à un timbre mutant ; juvénile ou mature selon les intonations. Le genre de voix dont il faut absolument faire quelque chose.
••      Cette voix, assortie à des arrangements bien pensés, donne un résultat à la fois unique et mystique aux compositions de Fishbach. L’introduction « Ma voie lactée », « Invisible désintégration de l’univers » ou encore « Le château » génèrent par exemple de subtiles atmosphères cosmiques et fantomatiques. Une ambiance parfaite reflétée dans la pochette du disque réalisée par Yann Morrison où l’on voit une Flora Fishbach exsangue.
••      Force est de constater que la mort est un sujet récurrent dans le disque. Fishbach va même jusqu’à l’incarner, comme un personnage au théâtre. « On me dit tu » et sa punchline : « On me nomme la mort / On me dit tu / On me dispute encore » sont déjà cultes. « Mortel » et ses beats futuristes font également de Fishbach la Grande Faucheuse du dancefloor : « Jamais rien vu d’aussi mortel que ces tirs au hasard ». Impossible de ne pas citer également « Éternité », véritable incitation à danser à corps perdu.
••      Et puis il y a ces deux chansons magnifiques. La poétique « Un beau langage », délicieuse balade aux synthés cotonneux qui parle d’un amour virtuel dans tous les sens du terme. L’éponyme « À ta merci », quant à elle, n’est que pure poésie : « Si je demeure à ta merci, il n’y a pas l’ombre d’un souci ». Sensible et fragile, l’instrumental est si simple qu’il en paraît dénudé. Les non~initiés de Fishbach penseront à des perles oubliées de Catherine Ringer en écoutant l’album, notamment sur « Y crois~tu » ou « Un autre que moi ». So eighties !
••      Mais Fishbach génère la surprise sur chaque piste tout en témoignant d’une faculté stupéfiante à sublimer le tragique. Lorsqu’un morceau s’apprête à en suivre un autre, difficile de savoir à quoi s’attendre. « À ta merci », c’est plutôt nous qui le sommes.
••      https://www.indiemusic.fr/Fotka uživatele Ben Tais Amundssen.                                                                                © Photo crédit: Yann Morrison
Review
by Les Oreilles Curieuses, Posté le 2 février 2017 / Score: Note: 7.5/10
••      Ça va faire, je pense, des mois et des mois qu’on n’arrête pas de parler de Fishbach. ••      Vous n’êtes pas abri de la hype autour de la mamzelle et moi non plus d’ailleurs. Alors la fois où je voyais mes compères s’extasier et louer comme le Seigneur sur sa musique en parlant de A ta merci comme « le meilleur album de pop française de tous les temps, n’en déplaise à Kanye », je me dis qu’il fallait que je cède à la curiosité. Donc je me suis caché dans un coin de ma chambre pour l’écouter et voici ce que je pense de ce premier album tellement « magnifaïque que je peux en pleurer ohmagade ».
••      Ce qui fait que le monde entier a des yeux pour elle, c’est le fait que Fishbach est l’une des lauréates des Inouïs du Printemps de Bourges de 2016, du Fair 2017 et meilleure révélation des Transmusicales de Rennes de 2016. Ça vaut bien plus qu’un Ballon d’Or ou un titre de MVP à la NBA. Bon plus sérieusement, elle est l’une des grandes promesses du label Entreprise (Grand Blanc, Lafayette, Bagarre…) et a publié un premier EP en 2015 et a enivré pas mal de monde avec sa musique à mi~chemin entre new~wave et chanson française. D’ailleurs, quand j’ai écouté A ta merci, j’ai pas pu m’empêcher de penser à du Catherine Ringer qui aurait pris 30 ans de moins au max. Et pourtant, ça fait son effet surtout lorsqu’on écoute des titres plutôt sympathiques comme « Ma voie lactée » qui ouvre l’opus ou encore la pop mystique de « Y crois~tu » et les dansantes « Un autre que moi » ou « Le château » avec son ambiance de maison hantée style Les Démons de Minuit.
••      Hormis l’influence de la grande dame Ringer au niveau de la voix (mais bordel, la ressemblance est grave troublante), on y retrouve du Etienne Daho (« Éternité », « Le meilleur de la fête »), le romantisme de Françoise Hardy (la ballade bien éloquente de « Un beau langage ») ainsi que les textes poétiques dignes de Christophe mais avec le sens de la punchline en plus. Même si ces textes gravitent autour de la mort, Flora n’hésite pas à l’incarner et à la personnifier comme sur le rythme pulsatif et son riff de clavecin de « On me dit tu » quitte à la rendre burlesque (« On me donne la mort, on me dit tu, on m’imagine à tort, on me dispute encore ») ainsi que sur la déjà très connue qui est le dancefloor futuriste de « Mortel » (« Jamais rien vu d’aussi mortel que ces tirs au hasard »). Passant de l’euphorie la plus totale à la mélancolie la plus badante avec « A ta merci » qui clôt le grand bal à coups d’accords de guitare électrique et de notes de xylophone avec cette sentence finale qui est « Si je demeure à ta merci, il n’y a pas l’ombre d’un souci, je tombe », quelque chose nous fait dire que c’est plutôt nous qui sommes à sa merci avec son premier album.
••      Encore une fois, la réaction des médias peut paraître disproportionnée lorsqu’il s’agit d’évoquer le premier album de Fishbach. Il est clair que la française dégage énormément de charisme quand elle incarne la mort par exemple en évitant d’en faire trop à chaque fois. Avec ses compositions qui sentent le revival des années 1980, Flora nous embarque dans son monde à la fois mystique, fascinant mais toujours aussi troublant et original. C’est justement pour ça que ça marche aujourd’hui en fin de compte. Mais j’ai le pressentiment qu’elle connaîtra un succès quasi-similaire à celui de… ahem… Christine & The Queens ?
Note: 7.5/10
PAR MARION, PUBLIÉ LE 27 JANVIER 2017
••      https://lesinsouciants.wordpress.com/2017/01/27/review-fishbach-a-ta-merci/
Bandcamp: https://fishbach.bandcamp.com/
Twitter: https://twitter.com/ffishbach
Facebook: https://www.facebook.com/FFishbach/
Impresum
★•★     mgmt/ Antoine Bigot —
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Fishbach À ta merci
Variété française (27 janviér 2017/3 février, 2018)

ALBUM COVERS XI.