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 Jil Is Lucky — In The Tigers Bed (2013)

 Jil Is Lucky — In The Tigers Bed (2013)

Jil Is Lucky — In The Tigers Bed
Location: Paris, France
Album release: February 18, 2013
Record Label: Naïve
Duration:     35:19
Tracks:
01. Insomnia     3:58
02. Stand All Night     3:21
03. Chai Tea     2:50
04. Little Gap     2:03
05. Forty Times A Day     4:09
06. Dead Star     5:42
07. Not At All     3:32
08. Leaving You (Right Now)     3:35
09. Pills     3:00
10. Backslider     3:09
Description:
≡   Avec In The Tiger’s Bed, Jil Is Lucky s’éloigne de la folk acoustique qui a fait le succes de son premier album et s’oriente vers de nouvelles sonorités plus électro. Au revoir les chansons a guitares, bonjour les boites a rythme et vocoders. Le résultat est tres dansant mais avec un côté aussi surprenant aux premieres écoutes : de nombreux breaks et changements de rythme viennent pimenter les morceaux, ce qui rend cet album aussi agréable qu’intéressant a écouter. ≡   De jolies chansons plus posées viennent également compléter le tableau, comme Dead Star, une des pépites de l’album. Quitte a surprendre leurs fans, autant le faire bien et Jil Is Lucky prouve qu’il est aussi a l’aise avec les chansons folk qu’avec une pop sautillante et déjantée.
Website: http://www.jilislucky.com
MySpace: http://www.myspace.com/jilislucky#!
Facebook: http://www.facebook.com/jilislucky
≡   Trois ans apres le succes de son premier album, Jil is Lucky transforme l’essai avec In The Tiger’s Bed, un disque plus personnel et formidablement efficace, qui fait se succéder dix chansons pop éclatantes, taillées pour conquérir les cours.
≡   Longtemps, Jil is Lucky a évité les lignes droites, préférant officier dans les circuits paralleles, la ou on ne l’attendait pas. Souvent, on l’a vu jouer dans des galeries d’art, dans la rue, le métro ou les supermarchés. « A la base, je suis peintre et sculpteur. Je trouve le milieu de l’art tres sage, assez ennuyeux. J’aime jouer dans ces endroits pour torpiller le côté figé des choses, bousculer un peu le côté institutionnel », raconte celui qui, des douze ans, fit ses armes en jouant dans les bars de Nice avec son grand frere. En 2009, c’est l’industrie du disque que le Français Jil Bensénior a bousculée. Avec un premier album simplement intitulé Jil is Lucky- du nom du groupe qu’il forme avec son collectif de musiciens alors baptisé les Memphis Deputies- le jeune homme- il n’a pas encore trente ans- s’invite alors sur les radios et a l’affiche de tous les festivals du pays. Porté par le carton du single The Wanderer- une délicieuse ritournelle folk choisie pour égayer la publicité Kenzo-, l’album lui ouvre les portes du succes. Le groupe enchaîne avec ce qui représentera au final plus de 250 dates a travers la France, l’Europe et meme l’Inde. « Les choses sont allées vite mais de façon progressive. A Paris, on a commencé avec un concert au Point Ephémere. Puis il y a eu la Maroquinerie, puis la Cigale et enfin le Casino de Paris. »
Trois ans apres ce premier succes, Jil is Lucky lui offre un successeur éblouissant. Hier baptisés Memphis Deputies, ses musiciens sont devenus les Bengale Boys. Et pour cause : le disque, qui se nomme In The Tiger’s Bed, a été inspiré a son auteur par la rencontre fortuite et terrifiante avec un tigre, au milieu du parc naturel de Bandipur en Inde. « Nous avons eu la bonne idée d’aller nous promener seuls dans la nature en Inde. Nous nous sommes perdus, dans une végétation a la fois basse et dense. Nous avons voulu monter sur un arbre pour voir ou nous étions, et j’ai entendu un bruit horrible. Un grognement de tigre super flippant. Mon cousin m’a regardé avec les yeux injectés de sang, persuadés qu’on allait mourir. On a fini par fuir en courant comme des malades et on s’en est sorti. » Si l’histoire finit bien, l’épisode du félin rappelle alors au souvenir de Jil celui d’une période difficile survenue huit ans plus tôt, suite a une quete spirituelle aventureuse. « J’ai fini sous médicaments pendant six mois. J’ai perdu 17 kilos. J’étais sujet a des terribles angoisses. J’étais a la fois la et pas la. »
≡   Au fin fond de l’Inde, Jil se retrouve piégé dans la taniere du tigre comme il fut, des années plus tôt, prisonnier de ses angoisses. De retour en France, le musicien établit le parallele et s’isole pour composer. « Avant ce disque, c’était verrouillé, je n’en parlais pas. » Si le fond de l’album s’inspire de cette phase sinueuse, sa forme, en revanche, est éclatante, directe, plus accrocheuse que jamais. « Je ne voulais surtout pas d’un disque dark, d’autant que j’avais digéré l’événement. ≡   Je voulais un disque plus personnel que le premier, qui me ressemble davantage. Je me suis éloigné du côté acoustique et je suis allé chercher dans la pop, le r’n’b et l’electro. A la base, je viens de l’electro et des machines. » Fruit de ces influences bigarrées, In the Tiger’s Bed est un album explosif et inclassable- un disque en forme de défi lancé a ceux qui aiment mettre les objets dans des cases. On y entend des chours hérités des plus beaux chapitres de l’histoire (Insomnia, qui semble croiser les Byrds et Supertramp), un sens de l’écriture pop rarissime en France (Not at all ou Stand All Night, petites pépites qui n’auraient pas détonné chez Dexy’s Midnight Runner ou les Talking Heads), des titres a faire danser les morts (Forty Times a Day) ou des chansons d’amour trompeuses (Leaving You (right now), évoquant, en fait, la perte du contrôle avec la réalité). Partout, les chours sont formidables, les harmonies savantes, les mélodies racées. « Une bonne chanson c’est une chanson qui surprend. Mais ça doit rester avant tout quelque chose de catchy, qui t’attrape l’oreille. » Pour enregistrer celles-ci, Jil s’est dans un premier temps réfugié au studio Gang a Paris, ou il a collaboré avec l’ingénieur du son Bertrand Fresel. Puis le Français a traversé l’océan pour s’installer, au printemps dernier, sous le soleil d’Hollywood. La-bas, il a fait appel aux talents de réalisateur de Jason Lader, un producteur californien habitué aux grands écarts sonores- il a travaillé aussi bien avec Antony & The Johnsons que Justin Timberlake, Coldplay que Jay Z ou Julian Casablancas. Lader cosigne la réalisation du disque avec Julien, le frere de Jil. De retour en France, le musicien a, enfin, confié la réalisation de sa pochette a l’artiste Pierre Thyss, connu pour son travail dans le graphisme ou la bande dessinée. Le résultat est la : catchy, éblouissant, ardent. Pret a attraper vos oreilles, mais aussi vos c(h)oeurs.

 Jil Is Lucky — In The Tigers Bed (2013)

 

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