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Canta u Populu Corsu — Rinvivisce (2001)

 Canta u Populu Corsu — Rinvivisce (2001)

Canta u Populu Corsu — Rinvivisce
Founded: 1973
Location: Corsica, France
Album release: 2001/June 17, 2008
Record Label: Ricordu (CDR173) / PID
Duration:     63:40
Tracks:
01. Isula strana     4:35
02. I Ghjuvannali     4:14
03. Lounes Matoub     2:41
04. Lochi mondu     4:11
05. Cantu à Pablo Neruda     3:16
06. Spartera     4:11
07. Rinvivi     4:22
08. U Versu naturale     4:15
09. Un locu     2:54
10. Ti vurria dì      4:16
11. Cuntrastu     4:58
12. Chjaruscuru     4:32
13. Ghjente d'Irlanda     3:53
14. D'un volu     3:54
15. Euskal Herria     3:08
16. Bandera     4:22
Composers:
Track 01: (G.G. Franchi/N. Luciani & B. Ferrari)
Track 02: (F. Lanfranchi/N. Luciani)
Track 03: (F. Lanfranchi/N. Luciani & P. Mattei)
Track 04: (F. Lanfranchi/N. Luciani & B. Ferrari)
Track 05: (Aragon, adattatu da F. Lanfranchi/J. Ferrat)
Track 06: (F. Lanfranchi/N. Luciani)
Track 07: (F. Lanfranchi/N. Luciani & B. Ferrari)
Track 08: (M. Cacciaguerra)
Track 09: (F. Lanfranchi/N. Luciani & B. Ferrari)
Track 10: (J.C. Papi/M. Cacciaguerra)
Track 11: (Natale Luciani/N. Luciani & B. Ferrari & P. Mattei)
Track 12: (Natale Luciani)
Track 13: (J.C. Papi)
Track 14: (Natale Luciani)
Track 15: (Txato/Peio Agorrodi)
Track 16: (A. Salducci/M. Cacciaguerra)
Notes:
≡   A canzona I GHJUVANNALI testimunieghja chì, qualessa sia l'epuca, u pudere qual'ellu sia, ùn rinculeghja davanti à nisun crìmine per reprime l'idee rivoluziunarie.
≡   U LOCU stridu d'un isula chì pò esse à tempu santuaria è terra di verità,
LOUNES MATOUB induv'è u silenziu urla è induv'è ogni parulla, ogni nota di musica si face brusta, COMPLAINTE DE PABLO NERUDA dà l'ecu à SURELLA D'IRLANDA chì rammenta l'universalità di a musica, quella di a disgrazia dinù RINVIVÌ, mette in musica l'idee umane, u dùbitu è a sperenza Incù CHJARUSCURU, CANTA si face portavoce di tutti quelli chì luttanu in ogni locu,contr'à tutte e forme d'oppressione, da i cumbattanti facci scuperta à quelli cundannati à a clandestinità, di i populi ammutuliti à i populi arritti.
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Histoire du groupe:
≡   L'identité du groupe est à n'en pas douter marquée par une attitude et une réputation permanentes d'intransigeance. Celle-ci ne découle pas d'une vision théorique, d'un dogmatisme de commande, mais d'une référence constante, au fil des événements ténus ou graves, à l'image que les membres de Canta se font de leur appartenance et de la communauté qu'ils représentent: ≡   "Nous avons été portés par un mouvement, mais nous n'obéissions pas à un parti". D'ailleurs, on rend compte sur scène des décisions prises, dans les brefs commentaires ou par les dédicaces qui précèdent chaque chanson.
1. Le sauvetage d'une tradition
Toujours est-il que depuis l'année précédente, ce qui devait devenir Canta naissait progressivement d'une rencontre entre des animateurs de l'Unité corse de la Maison de la Culture de la Corse et les chantres de Sermanu. Ecoutons le témoignage de Ghjuvanpaulu: "C'était en 1973. Je suis monté à Sermanu et je me suis trouvé soudain sur le terrain de la tradition. J'étais avec Saveriu Valentini et Minicale qui était un fana de folk-song. Minicale m'avait été présenté par mon frère Nanou; ils avaient sympathisé à Dijon parce qu'ils avaient la même passion pour la musique. En face de nous, il y avait Petru, son père Filice Antone Guelfucci, ses oncles Marcellu, Andria et tous les Sermanacci". C'est alors une révélation. J'ai dit: "Voilà un témoignage qu'il ne faut pas laisser mourir!" Nous nous sommes tous liés d'amitié et les choses sont allées très vite. J'ai ressenti comme l'appel d'un devoir, mais aussi d'une vocation: j'avais là l'occasion de composer que je cherchais confusément depuis dix ans, depuis mes premières expériences de musicien. Une synthèse entre ma formation classique et une tradition populaire vivante qui m'émerveillait." Ils se mettent alors à l'ouvrage, avec acharnement, obnubilés par l'urgence du sauvetage et enthousiasmés par la richesse artistique et humaine de l'entreprise. Petru est l'initiateur: il connaît et les chants et les gens. Ghjuvampaulu se souvient: "Ce n'était pas facile. Il fallait reprendre la tradition, la remettre en ordre, l'approfondir, revoir ces gens et d'autres. La nuit, dans les villages, il n'y avait pas grand monde. Il fallait parvenir jusqu'aux chanteurs; ils ne s'ouvraient pas facilement. Les gens avaient presque honte d'eux-mêmes parce qu'on raillait leur mode d'expression, cette manière étrange -étrangère, disait-on- de chanter. Et puis tout doucement ...la veillée, on trinquait ensemble et une chanson leur échappait. Alors, tous les quatre, on s'empressait de l'apprendre et de la travailler". Ensuite, on le sait, ces choses-là s'étendent: les rencontres de A Stalla, tenue par Petru et Ghjulia Morazzani, les amis de toujours, ont élargi le cercle: Michele Paoli de Zicavu, interne au lycée Fesch, Natale et les autres.
2. Montrer et réhabiliter
Ces premiers acteurs de Canta ne se bornent pas à thésauriser. D'instinct, ils ressentent le besoin de restituer au peuple ce qu'ils apprennent de la tradition vivante, de témoigner leur gratitude aux gens qui les accueillent et de transformer en fierté commune un héritage ignoré du plus grand nombre. "Il fallait se former et faire vite. Les musiciens, au départ, c'était Minicale et moi, mais nous avions peu de mérite. L'essentiel, c'était ce savoir des villages, ces livres épars et voués à l'oubli. L'année 1974 a été pour nous celle d'une activité débordante, d'une recherche et d'une convivialité passionnées. Le premier disque a été l'aboutissement d'une recherche, l'album des retrouvailles et le miroir d'une dignité retrouvée." En dépit de ses déclarations, Ghjuvampaulu apparaît dans ce climat comme le fondateur du groupe, en raison de ce rôle pionnier et de l'écho qui s'en fait dans le public de l'époque. En novembre 1974, "Kyrn" le retient pour figurer parmi les "50 Corses à l'horizon 85" et le qualifie ainsi: "Aime la vie en montagne et les promenades à travers les forêts.. S'attache à reconstituer les traditions locales". "Arritti" du 31 août 1974 avait remarqué "le jeune et passionné Jean Poletti" parmi les chantres de Rusiu et de Sermanu descendus chanter à Corti pour le premier grand congrès Corti 1 de l'A.R.C. Désormais, il apparaîtra comme le leader du groupe dans l'opinion et le chroniqueur d"'Arritti" emploiera jusqu'à la fin de l'été 1977 des expressions où son image dément ses protestations de modestie: "Poletti et ses amis de Canta u Populu Corsu" (27 mai 1977), "Poletti et ses amis dont Natale Luciani" (3 juin 1977), "Poletti et ses amis" (14 août 1977).
Petru, déjà connu dans les milieux informés, était encore assez anonyme pour illustrer de son long visage émacié un article de "Kyrn" (mars 1975) intitulé "Qu'est-ce qu'un Corse?" Quant à Ceccè, il nous confie qu'il ne chantait pas encore, se bornant à assurer la sécurité des veghje à risques, depuis l'emblématique soirée du cinéma Le Paris à Bastia (avril 1974). Natale était bien évidemment impliqué dans l'aventure, mais étudiant, il résidait encore à Nice où il militait avec la C.S.C.: "Arritti" ne signalera d'ailleurs son retour définitif à Aiacciu que dans son numéro du 3 juin 1977. Malgré son activité musicale intense, Minicale échappait encore aux chroniqueurs.
Sans doute au moment de leur passage, était-il une fois de plus à la recherche de son violon, dans l'attitude où le surprendra plus tard le coup de patte de Batti! Le groupe n'était donc encore que la rencontre fortuite et -pouvait-on croire- provisoire de personnes jeunes et pour une bonne partie d'entre elles acculturées aux modèles culturels dominants, et d'autres, plus âgées dans l'ensemble, bien enracinées dans la Corse rurale de toujours et vivant les formes musicales et vocales sur le mode traditionnel, sans la rupture qualitative que représente toute démonstration artistique: le paghjellaiu tavanincu Ghjuliu Bernardini et bien d'autres. Les uns tirant les autres, contact fut pris avec le studio Ricordu d'Aiacciu qui réalisa alors le disque Canta u Populu Corsu: "Eri, oghje, dumane". Le Chant du Monde était, paraît-il, prêt à éditer lui aussi...
3. Un disque fondateur
Les acteurs de l'époque commentent aujourd'hui l'événement: ce n'était pas le nom d'un groupe de chant, mais la formulation abrégée d'une volonté de désigner la puissance encore intacte d'un patrimoine à réactiver: "Eccu ciò ch'ellu canta u populu corsu" ("Voici ce que chante le peuple corse"). Incontestablement, cette réalisation apparaît comme l'acte fondateur du groupe: production culturelle et, d'emblée, déclaration militante dans le texte de présentation comme dans l'anecdote révélée par Natale au cours de l'entretien. On peut en effet apercevoir sur l'une des photos de la pochette des silhouettes volontairement effacées de l'instantané; il s'agit de personnes qui, entre le moment de l'enregistrement et la parution du disque, avaient prêté leur concours à la Légion étrangère en chantant pour la commémoration de Camerone: elles s'étaient, ce faisant, exclues du groupe !
4. L'intransigeance
A Canta, on n'a jamais transigé sur le symbole, ni à cette époque, ni plus tard. Le fidèle et dévoué Jean-Claude fera ainsi l'objet d'une mesure partielle d'interdiction comme on le lit dans un procès-verbal du 18 juin 1980: il continuera à travailler avec le groupe, mais ne pourra plus se présenter dans ses livres comme un de ses militants puisqu'il a coupé avec l'orientation de Canta en rédigeant Mal'Concilio en français ! Ironique trajet d'un titre stigmatisé, mais qui va reverser au patrimoine corse une belle histoire en inspirant bientôt l'un des chants les plus envoûtants du répertoire de Canta, qu'il soit chanté par Ghjuvanpaulu ou par Dumè. La réplique de Jean-Claude ? Il a plus que jamais travaillé avec le groupe... Canta avait spontanément adhéré au Comité Anti Vaziu. La campagne de sensibilisation menée par celui-ci l'avait conduit à rechercher le soutien des municipalités. La réaction de Canta fut immédiate: "L'invitazione fatta da u "comité" à u "collectif des maires" ci pare un veru scandalu: dà a preputenza è dumandà l'avisu à quelli chi sò sempre stati à l'origine di tutti i strazii di a Corsica!" La lettre de démission est tout aussi claire: "Nous n'entrons pas dans ce genre le combinaison; et si nous continuons à être contre le Vaziu nous le dénoncerons à notre niveau nous dénonçons aussi les pollueurs de toujours; il nous paraît vraiment trop facile de faire dans l'écologisme apolitique, véritable fourre-tout qui peut masquer assez mal les intérêts particuliers d'une certaine classe de la société. Le fait d'écrire Vazio et non Vaziu pour, paraît-il, ne pas choquer les non-autonomistes nous paraît aussi un argument assez infantile, alors qu'il y a quelques mois 25.000 personnes ont demandé la libération des prisonniers de Bastelica et ceux du ...Front; alors que depuis près de dix ans les autonomistes et les nationalistes sont à l'avant-garde (les autres partis ne pouvant faire que du suivisme) de toutes les revendications, et de tous les rassemblements populaires". On le voit, durant les dix années évoquées dans cette lettre du 11 juin 1980 la position de Canta a évolué: dans ses débuts, le groupe répercute avec son expression propre une revendication et une exigence qui traversent toute l'île; dans les années 1980, il se fait le gardien de ces valeurs et morigène les contrevenants. Le groupe prétendait-il diriger la revendication ? Les témoins écartent vigoureusement une telle interprétation: "Quand il faut faire prévaloir la logique et l'efficacité stratégique sur les valeurs, Canta ne sait plus, Canta ne suit plus, parce qu'il n'est pas fait pour ça. Tant que la revendication était informelle, libre, instinctive et pour ainsi dire romantique, Canta l'assumait entièrement. La rationalisation de la lutte l'a éloigné. Nous avions de la pureté, sans calcul. Tous les mouvements culturels ont suivi le même chemin !"
5. Nommé par le peuple!
Quoi qu'il en soit, l'accueil enthousiaste réservé au disque dans les années 1975 a rapidement diffusé un nom pour le groupe ainsi baptisé par l'adhésion populaire. Ceccè conclut: "Nous n'avons pas eu l'outrecuidance de nous appeler ainsi. Ce disque était une anthologie; il réunissait tout ce qui nous semblait significatif du patrimoine populaire à restituer. Les gens, les associations nous ont invités à chanter chez eux en tant que "Canta u Populu Corsu". Au temps de ce disque, nous n'étions pas constitués en association. Le logo n'a jamais été déposé et il ne le sera pas. C'était une association de fait. Aujourd'hui, quelqu'un peut reprendre ce nom ...mais qui osera ?" Il n'y a que de la malice dans la chute... Dans la boîte d'archives, un carton sans doute rédigé en 1981 liste une trentaine de noms. Ce sont les membres de Canta: 7 sont entrés dans le groupe en 1973, 3 en 1974, 4 en 1975, 5 en 1976, 1 en 1977, 6 en 1978, 2 en 1980. En regard de certains, la date de leur départ, sans commentaire: 3 en 1976, 2 en 1978, 4 en 1981. La liste est manifestement incomplète: les membres de I Chjami Aghjalesi n'y figurent pas, ainsi que beaucoup d'autres que le public associe au groupe mais que l'archiviste n'a pas retenus, sans doute parce que le chant n'est pas leur activité culturelle principale.
Author: Ghjacumu Thiers
Members: Buteau Cecce, Leca Jean-Dominique, Leca Jean-Claude, Rutili Charles, Ottavi Sebastien, Rutili Philippe, Andarelli Anthony, François Buteau
Website: http://adecec.net
Facebook: https://www.facebook.com/pages/canta-u-populu-corsu-officiel/155427714556692
Issu gruppu, fundatu da Ghjuvan'Paulu Poletti è Natale Luciani, hè cù I Muvrini à l'origine di u riaquistu di i canti in lingua corsa à pàrtesi da l'anni 1970. E canzone sò riprese di canti tradiziunnali (paghjelle, lamenti) è dinò creazione di u gruppu, qualchì volta cù un missaghju pulìticu testimuniendu di u so impegnu regionalistu, è po naziunalista specialmente in l'anni 70 è 80, ma sempre cù l'ambizione di salvà, di difende è di prumove e valore di a lingua è a cultura corsa.
Petru Guelfucci hà dinò participatu à u gruppu nanzu di cantà solu, listessu cà Ghjuvan'Marìa Pesce, fundatore di u gruppu I Chjami Aghjalesi o ancu Ghjuvan'Francescu Bernardini (I Muvrini). In quantu à Ghjuvan'Paulu Poletti chì hà scrittu assai testi pà u gruppu, raghjunghje u Coru Di L'Omi Di Sartè.
Discugrafia:
Eri, oghje, dumane 1975
Libertà 1976
Canti di a terra è di l'omi 1977
A strada di l'avvene 1978
Chjamu a puesia 1979
Festa zitellina 1979
Théâtre de la ville 1981
Ci hè dinù 1982
Sintineddi 1995
In Cantu
Memoria 1998
Rinvivisce 2001
30 anni - Giru 2003
Bataclan 2005
Sparte 2009
2013 : Nouvel Album (sortie prévu juin 2013)"
Divers:
En 2001, Canta U Populu Corsu, dans leur album Rinvivisce, rend hommage à Lounès Matoub, chanteur algérien de musique kabyle, engagé dans la revendication identitaire berbère assassiné en 1998. En novembre 2012, les chanteurs du groupe sont entrés en studio pour preparer un nouvel album. Cet album sortira en 2013 , année des quarante ans du groupe, il verra l'arrivée de nouveaux compositeur et parolier.
Canta U Populu Corsu, littéralement "Le Peuple corse chante" est un groupe de musique corse.
Ce groupe, fondé en 1973 est à l'origine du renouveau du chant en langue corse à partir des années 1970. Les chansons sont des reprises des chants traditionnels (paghjelle, lamenti) aussi bien que des créations du groupe, parfois à fort caractère politique témoignant de son engagement régionaliste, puis nationaliste notamment dans les années 70 et 80, mais toujours avec l'ambition de sauvegarder, de protéger et de promouvoir les valeurs de la langue et de la culture corses.
Jean Paul Poletti et Petru Guelfucci ont également participé au groupe avant de démissionner du groupe pour des désaccord politique et surtout pour chanter en solo dans les années 1980, les frères Bernardini (I Muvrini) ont participé a l'aventure comme bon nombre de chanteurs et musiciens en corse,canta u populu corsu a éte le groupe précurseur du renouveau du chant en langue corse,U Riacquistu,en 1981 le groupe crée des écoles de chants partout dans l'île et forme les jeunes a la pratique du chant polyphonique mais surtout a la pratique de la langue corse à travers le chant. Natale Luciani, fondateur du groupe dont il était le représentant le plus emblématique et par ailleurs militant culturel et politique, est tragiquement disparu en décembre 2003. Depuis, Canta u Populu Corsu,qui reste aujourd'hui une véritable référence dans l'histoire de la musique insulaire, continue son combat pour la promotion de la langue et de la culture corse et n'hésite pas à se produire hors de l'île. Depuis 2003, le groupe à pris une autre dimension sur le plan national et à l'international avec des concerts, notamment à Paris (au Bataclan en 2005, 2007, 2008 et 2011 avec une sortie d'un CD live et d'un DVD du Bataclan, à l'Olympia 2006 et 2009, La Cigale en 2010), à Marseille, Lyon, Aix, Chomerac, mais aussi au Pays basque, Genéve, jura Suisse, Carrouge, Italie, Irlande.Au studio l'angelina a valle di rustino Canta U Populu Corsu travaille depuis plus de 16 mois sur l'album des 40 ans,qui sortira courant juin 2013 suivie d'une tournée corse et sur le continent avec une date Parisienne le 8 février au trianon.
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« Altrimente », eccu u titulu di u novu dischettu di Canta u Populu Corsu chì esce ufficialmente à principiu di ghjugnu 2013. Canzone nove chì sò state interpretate pè a prima volta durante un giru canterinu à u teatru di Prupià. In a sala, a folla era incantata. U cuncertu li hè piaciutu assai è anu mustratu a so ricunniscenza à Canta u Populu Corsu, cù un'accolta passiunata è sciaccamanate arritte pè festighjà l'esciuta di stu dischettu, dapoi « Sparte » in u 2009, è e canzone rimanighjate di a nova scena.
« Altrimente », tel est le titre du nouvel album de Canta u Populu Corsu dont la sortie officielle est prévue en ce début du mois de juin… des nouvelles chansons intégrées à un nouveau tour de chant, offert en avant première au public du théâtre de Proprianu. Réceptive, enthousiaste et reconnaissante, la salle archi comble a réservé à Canta u Populu un accueil passionné, avec une « standing ovation » pour saluer la sortie de cet album, depuis « Sparte » en 2009, et les chansons revisitées qui composent la nouvelle scène.
« Altrimente », sò ondeci tituli, cumposti da Ghjacumu Fusina, Christophe Filippi, Alanu Di Meglio, Saveriu Luciani, Charles Rutili è Jean-Frédéric Terrazzoni. Ci parlanu di a ricunniscenza di u populu corsu, l’ufficialità di a lingua corsa, u prublemu suciale di u succidiu chì esiste ancu in Corsica, quellu di a ghjente affascinata da l'arme, a viulenza cù a malamorte di u giovanu Antoine Casanova in Corti, mà dinù un omagiu à Alain Nicoli, militante immurtale, è un sguardu in altrò versu Nelson Mandela. Un'opera induve Canta porta sempre i so missaghji di speranza.
Stu discu arrigistratu à u studio l’Angelina in Valle di Rustinu, cù assestamenti di Jean-Bernard Rongiconi, hà da esce prestu prestu !
Un giru si ferà à tempu à stu novu discu, fora di l'isula… U Trianon in Parigi, a Svizzera, l’Italia, l’Irlanda è a Sardegna seranu in u prugramma appruntatu da Alias, pruduzzione di spettaculi. Eppo, di sicuru, u giru d'estate in Corsica chì principierà à a fine di u mese di lugliu. Canta sempre canta, è sempre canterà à prò di l'ogettivi iniziali di u gruppu. L'operata ! Eccu una di e parolle ch'ellu aduprava di solitu. Parechje musiche sò state cumposte da Jean-Do Leca.
« Altrimente » , onze titres, avec des compositions de Ghjacumu Fusina, Christophe Filippi, Alanu Di Meglio, Saveriu Luciani, Charles Rutili et Jean-Frédéric Terrazzoni, pour évoquer la reconnaissance du peuple corse, l’officialité de la langue corse , le problème de société du suicide qui n’épargne pas la Corse, celui aussi de la fascination des armes, la violence avec l’évocation de la mort du jeune Antoine Casanova à Corte… complété par un hommage à Alain Nicoli, éternel militant, et un regard sur les autres posé sur Nelson Mandela. Un album dans la continuité de la route initiée par Canta, porteur de messages d’espoir. Enregistré au studio l’Angelina à Valle di Rustinu, avec des arrangements de Jean-Bernard Rongiconi, sa sortie officielle est imminente !
Une tournée va de paire avec ce nouveau disque, au delà des contours de l’île… Le Trianon à Paris, la Suisse, l’Italie, l’Irlande et la Sardaigne seront au programme concocté par Alias, production de spectacles. Et bien sûr la tournée estivale en Corse qui débutera à la fin du mois de juillet.
Canta poursuit sa route, dans le respect des objectifs pour lesquels le groupe s’est créé. Nombreuses musiques sont signées Jean-Do Leca.
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Canta u Populu Corsu — Rinvivisce (2001)

 

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